Paris 22 février 1849
Mon cher monsieur Demallerain
Demallerain j’espérais tout le mois de janvier pouvoir vous rendre une petite visite d’amitié et de reconnaissance. Mais les jours sont si courts, nous sommes si éloignés, mon temps est tellement pris, est employé à des choses si urgentes que jusqu’à ce jour il m’a été impossible de me rendre auprès de vous. J’ai reçu enfin une lettre de la Martinique, qui m’annonçant une somme pour dans un mois, ce serait pour le 1er jour du mois, si c’est exact, et aussitôt je m’empresserai de vous poster du fonds. Veuillez préparer mon compte jusqu’aux 31 Décembre. Comptez sur le vif désir que j’ai de me libérer, malheureusement le désir n’y suffit pas. Mes respects à Mme Demallerain Votre tout dévoué
Je vous remercie de l’envoi de l’acte. Durand [ ] que vous connaissez va faire les délivrances nécessaires, il vous priera sans doute de signer la main levée, veuillez le faire.